UGC M : ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD
Chaque film de Quentin Tarantino est une aventure jubilatoire qui s'affranchit des normes et ce neuvième opus ne déroge pas à la règle. Présenté en mai dernier au Festival de Cannes, Once Upon a Time... in Hollywood sort dans nos salles et nous offre une plongée épique dans le Hollywood de 1969, où la gloire a son revers. Au casting, on retrouve deux monstres sacrés au sommet de leur art : Leonardo DiCaprio et Brad Pitt.
Ce long-métrage marque également les retrouvailles entre le réalisateur et ses acteurs, notamment, Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Bruce Dern, Kurt Russell ou encore Michael Madsen avec lesquels il a déjà eu l'opportunité de tourner. Ce film réunit également Margot Robbie et Leonardo DiCaprio qui avaient tourné ensemble dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese et Brad Pitt et Al Pacino qui jouaient dans Ocean's 13.
Ce film est comme une lettre d'amour à un Hollywood révolu estime David Heyman, le producteur du film. Selon lui, il s'agit de l'œuvre la plus émouvante de Quentin Tarantino, mais aussi un film hors norme dans sa filmographie car "d'une certaine manière, il se penche sur ses sources d'inspiration et le cinéma qu'il adore, l'époque où il a grandi et la culture qui l'a forgé".
Comme l'évoque Brad Pitt, le film met en lumière les relations privilégiées qu'entretenaient les acteurs et leurs doublures "Les rapports entre nos personnages s'inspirent de ceux qu'entretiennent un comédien et sa doublure cascade", explique Pitt. "À l'époque, il était assez fréquent de faire toute sa carrière aux côtés du même partenaire. On a évoqué Steve McQueen et Bud Ekins qui formaient un tandem solide dans La Grande Évasion ou encore Burt Reynolds et Hal Needham. D'ailleurs, on a pu en parler à Burt et c'était formidable. Les liens entre acteurs et cascadeurs étaient plus forts à cette époque, alors qu'ils sont plus superficiels à l'heure actuelle. Cliff et Rick peuvent vraiment compter l'un sur l'autre. Les temps morts entre les prises étaient parfois plus éprouvants que les périodes de tournage et, du coup, c'était capital d'avoir un ami – un vrai partenaire. C'est encore essentiel aujourd'hui".
Ce film a reçu le label UGC M.