RIEN À PERDRE ALLÔ MAMAN BOBO
Virginie Efira incarne Sylvie, une mère prête à tout pour récupérer son jeune fils, confié aux services sociaux à la suite d’un accident. Un rôle qui fait sens, à l’aune de la filmographie d’une actrice qui multiplie les représentations de la maternité au cinéma. Tour d’horizon en cinq rôles clés.
RIEN À PERDRE (2023)
Dans le tout premier long-métrage de fiction de Delphine Deloget, l’interprétation de Virginie Efira nous fait l’effet d’une déflagration. L’intensité qu’elle apporte à chacun de ses rôles semble ici décuplée, au diapason de la souffrance d’une mère prise dans une spirale dont elle ne peut s’échapper. On pense alors à Gena Rowlands dans l’inoubliable Une femme sous influence (1974) de John Cassavetes, avec qui le personnage de Sylvie partage un certain sens du tragique.
LES ENFANTS DES AUTRES (2022)
Sous la direction de Rebecca Zlotowski, Virginie Efira donne à voir sous un nouveau jour la figure trop longtemps décriée de la belle-mère. Elle incarne Rachel, une femme sans enfant qui découvre les joies et les peines de la maternité lorsqu’elle rencontre Ali (Roschdy Zem), papa d’une petite fille de quatre ans. Un rôle d’une sensibilité inouïe, qui montre qu’il n’est pas nécessaire d’être la mère biologique d’un enfant pour l’aimer inconditionnellement.
ADIEU LES CONS (2020)
Après Sandrine Kiberlain dans 9 mois ferme (2013), c’est au tour de Virginie Efira de jouer les mamans dans l’univers bigarré d’Albert Dupontel. Et pas n’importe laquelle, puisqu’elle se glisse dans la peau de Suze Trappet, une femme à la recherche de l’enfant qu’elle a été contrainte d’abandonner après son accouchement. Derrière cette quête de l’enfant inconnu, se cache une jolie histoire sur la capacité de l’amour à guérir les âmes tristes.
UN AMOUR IMPOSSIBLE (2018)
Adapté du roman éponyme de Christine Angot, ce film bouleversant signé Catherine Corsini consacre l’actrice. Il y est question d’amour passionnel, d’abandon, de classes sociales, mais surtout du combat d’une mère contre la terrible emprise qu’un père exerce sur sa fille.
VICTORIA (2016)
Impossible d’oublier la comédie de Justine Triet, à qui Virginie Efira doit l’un de ses meilleurs rôles. Avocate au bord de la crise de nerfs, Victoria est aussi la maman dépassée de deux adorables petites filles. À travers elle, on découvre une autre vision de la maternité, et une facette insoupçonnée d’une actrice qu’on ne se lasse pas de redécouvrir au fil des rôles.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Rien à perdre, actuellement au cinéma.