MOI, MOCHE ET MÉCHANT 4, LA PREUVE PAR 4 D’UN SUCCÈS MONSTRE
Après avoir révélé la genèse de la rencontre entre Gru et les Minions en 2022, le studio Illumination transforme la saga originale en une tétralogie, placée sous le signe de l’amusement et de la lutte contre les super-méchants.
En près de quinze ans d’existence, la saga Moi, moche et méchant est devenue l’une des franchises les plus populaires et incontournables du cinéma d’animation. Avec pas moins de six films au compteur – dont deux préquels (Les Minions, sorti en 2015 et Les Minions 2 : Il était une fois Gru en 2022) consacrés aux origines des fameux Minions et à la jeunesse de Gru –, la saga peut se targuer d’avoir séduit plus d’une génération de spectateurs. Mais comment expliquer le succès, peu entamé après toutes ces années, et l’engouement réservé aux aventures de Gru et de ces petites créatures jaunes ? Ce quatrième volet de la saga originale, centré sur la nouvelle vie d’un Gru devenu père de famille et rangé des voitures, nous en livre justement la recette…
On l’a découvert en 2010 en tant qu’aspirant grand méchant qui voulait subtiliser la Lune. Depuis, Gru a bien changé. Exit le misanthrope obsédé par la reconnaissance, bonjour le père de famille et l’amoureux transi de la ravissante Lucy (géniale Audrey Lamy). Dès son premier volet, la saga Moi, moche et méchant n’aura eu de cesse de faire mentir son titre : si on aime autant Gru, ce n’est pas seulement pour son accent chantant (que l’on doit à l’interprétation savoureuse de Gad Elmaleh) et sa maladresse légendaire, mais aussi parce qu’il a toujours eu un bon fond. Quatre films plus tard, toujours accompagné de ses fidèles Minions, le méchant devenu héros a désormais pour ambition de protéger sa famille des agissements du machiavélique Maxime Le Mal (doublé par le formidable Alex Lutz), son ancien rival du lycée.
MIGNONS MAIS PAS TROP
Mais peut-on vraiment parler de la saga sans évoquer le rôle crucial des adorables Minions ? Il faut dire que les fidèles bonhommes de main de Gru, imaginés (et incarnés !) par le réalisateur et animateur Pierre Coffin, sont pour beaucoup dans le succès planétaire retentissant de la franchise – devenant dans le même temps de véritables phénomènes sur Internet. Toujours accompagnés de leur humour enfantin et de leur langage si particulier, ils reviennent cette fois-ci dans la peau de « Super- Minions » dopés aux rayons X et dotés d’une force surhumaine. Le prétexte à de nouveaux gags tout bonnement savoureux, dont seule la franchise a le secret.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Moi, moche et méchant 4, un film labellisé UGC Aime, à découvrir actuellement au cinéma.