HUNGER GAMES: LA BALLADE DU SERPENT ET DE L’OISEAU CHANTEUR, POURQUOI LA SAGA NOUS FASCINE TANT
Souvenez-vous : un monde futuriste et totalitaire, une arène télévisée où des adolescents doivent s’entretuer, une héroïne rebelle prête à tout pour sa liberté... Nous sommes bien dans Hunger Games, dont le cinquième volet rembobine l’histoire pour nous plonger dans la genèse des jeux. Le moment idéal pour questionner le succès planétaire de la saga, toujours aussi vivace.
UNE DYSTOPIE IMPLACABLE
À l’instar de grands classiques comme 1984 de George Orwell, Hunger Games prend place dans un futur qui aurait (très) mal tourné. L’on se retrouve ainsi plongé à Panem, un État construit sur les cendres des États-Unis actuels, sinistrés par de nombreuses catastrophes. Pour figurer cet État totalitaire et soumis à une surveillance permanente, la saga s’est d’ailleurs visuellement appuyée sur l’architecture fasciste.
UNE HÉROÏNE ICONIQUE
Pas de saga sans héros digne de ce nom. En l’occurrence une héroïne, qui tire son épingle du jeu et parvient même à y imposer ses règles... Dans la peau de Katniss Everdeen, la jeune Jennifer Lawrence est éblouissante de charisme et de force physique ; un rôle qui hisse dès 2012 l’actrice au rang de star. Dans ce cinquième opus, son héritière n’est autre que Lucy Gray Baird alias Rachel Zegler, révélée par Steven Spielberg en 2021 dans son West Side Story.
UN APPEL À LA RÉBELLION
Si la saga touche tant la jeunesse, c’est qu’elle encourage leur fougue et leur esprit critique à s’exprimer. Ainsi, on y voit Katniss défier un gouvernement totalitaire, quitte à risquer sa vie pour libérer son peuple de l’oppression. Parti pris d’autant plus fort qu’ici les puissants s’attaquent aux jeunes, pour asseoir leur domination, et ainsi tuer dans l’œuf une potentielle rébellion.
UN COUPLE MAUDIT
La rébellion de Katniss est aussi motivée par ses sentiments vis-à-vis d’un concurrent : Peeta. Refusant de s’entretuer, ces deux-là prouvent que l’amour a bien des propriétés révolutionnaires. Dans ce cinquième volet, la romance est également de la partie ; cette fois entre Lucy et un jeune Coriolanus Snow, chargé de l’entraîner pour les jeux.
UN PROPOS INDÉMODABLE
Tout comme les grandes œuvres dystopiques, Hunger Games est indémodable, et même plus pertinent à mesure des années. Outre son propos universel sur la mécanique du totalitarisme, la saga fait aujourd’hui écho à une génération engagée face aux inégalités et à la crise écologique. Sans oublier sa vive critique des médias, qui sont dans Hunger Games un dangereux outil de répression et de contrôle de la jeunesse.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, à découvrir actuellement dans nos cinémas.