SAMUEL KIRCHER : PREMIER RÔLE, PREMIER COUP D’ÉCLAT
À 18 ans, Samuel Kircher a fièrement gravi les marches de Cannes aux bras de Léa Drucker. Une aubaine pour ce fils de comédiens au visage fascinant, qu’on ne se lasse pas d’admirer dans le vertigineux film de Catherine Breillat.
Dans L’Été dernier (sortie le 13 septembre), la caméra contemple sans ciller sa silhouette et ses yeux perçants. Et à cette fascination répond celle d’Anne (Léa Drucker), comme hypnotisée par ce beau-fils qui débarque dans sa vie. C’est peu dire que les traits angéliques de Samuel Kircher ont un vrai pouvoir de séduction ; de celui qui ferait vaciller une famille entière, à l’instar du jeune Théo dans le film. Issu d’une famille d’artistes – il est le fils de Jérôme Kircher, et d’Irène Jacob qui irradiait dans La Double Vie de Véronique (1990) de Krzysztof Kieślowski – Samuel a de qui tenir. Son grand frère Paul, 21 ans, révélé par Christophe Honoré il y a moins d’un an dans Le Lycéen, s’apprête lui aussi à marquer les esprits dans Le Règne animal de Thomas Cailley, en salles début octobre. C’est d’ailleurs Paul et son flegme ténébreux qui avaient été d’abord choisis par Catherine Breillat. Mais le tournage fut reporté et Paul était indisponible. De castings en castings, l’intransigeante réalisatrice ne trouve alors plus chaussure à son pied... jusqu’au jour où Paul lui suggère son petit frère, Samuel. Magie de la lignée Kircher, ce dernier plaît immédiatement à la cinéaste. Et voilà Samuel catapulté de ses cours de danse jusqu’aux plateaux de cinéma, dans un film pourtant difficile. Qu’importe, le jeune premier y fait montre d’un talent brut comme on en voit peu. Et sait jouer à merveille de sa physionomie élastique, qu’on croirait tout droit sortie d’une illustre peinture italienne.
Cet article est issu du Mag by UGC
L'Été dernier, actuellement dans nos cinémas