LABEL DES SPECTATEURS UGC : L'ÉCOLE EST À NOUS
Après Amour & turbulences et Tamara, Alexandre Castagnetti revient avec L’école est à nous. Ce long-métrage met en avant Virginie Thévenot, une prof de maths un peu spéciale, qui profite d’une grève générale dans un collège pour tenter une expérience hors du commun avec un petit groupe d’élèves. Elle prend un pari : leur laisser faire ce qu’ils veulent… Une étincelle qui va enflammer les esprits des ados, provoquer une petite révolution au sein du collège et bouleverser leur vie à tous.
"J’ai toujours eu la conviction qu’il fallait imaginer de nouvelles utopies pour faire progresser notre société. Des prophéties "autoréalisatrices". Et quand on pense au monde qu’on aimerait voir s’incarner, on commence par ce qui concerne nos enfants." Idée que le réalisateur a partagée avec Brigitte Maccioni, la présidente d’UGC. Le réalisateur ne voulait pas faire un film partisan, qui oppose l’Éducation nationale aux écoles alternatives, mais "un film qui donne envie de réfléchir ensemble à une nouvelle manière de penser l’enseignement en France." Il estime que le cinéma et la fiction sont capables d'influencer les esprits et de faire évoluer les consciences et notre société. "J’ai très envie de participer, à mon humble niveau, à ce mouvement-là."
Pour l’écriture du scénario, Alexandre Castagnetti s'est entretenu avec des enseignants, dont sa mère. Il s'est aussi inspiré des livres Libre pour apprendre du psychologue Peter Gray et Le Maître ignorant de Jacques Rancière.
Pour le casting des enfants, la production a procédé à un long casting. Certains avaient déjà tourné dans des films, d’autres pas. "Il nous fallait trouver des natures, capter leur spontanéité. C’est ainsi que j’ai rencontré Lily, Sofia, Ryan, Gabin, Nah et les autres", explique le réalisateur. Du côté des adultes, la rencontre avec Sarah Suco a été décisive : l'actrice s'est prise de passion pour le sujet et s'est documentée en lisant les recommandations conseillées par le réalisateur. Quant à Jean-Pierre Darroussin, il était très sensible au sujet et il avait qui plus est tourné dans la première réalisation de Sarah Suco, Les Éblouis. Alexandre Castagnetti complète : "Oussama Kheddam, c’est la quatrième fois que je tourne avec lui. Il est exceptionnel de vérité dans l’humour comme dans l’émotion, je le savais parfait pour le rôle de Monsieur Gambi. Tout comme Cécile Rebboah, qui m’est apparue comme une évidence dans celui de la CPE."
L’école est à nous, à découvrir dès maintenant dans nos cinémas. Ce film a reçu le Label des spectateurs UGC.