UGC M : SCANDALE
Nommé à trois reprises aux Oscars et porté par le trio Charlize Theron - Nicole Kidman - Margot Robbie, Scandale, inspiré de faits réels, nous plonge dans les coulisses d'une chaîne de télévision aussi puissante que controversée. On y découvre comment des femmes journalistes ont réussi à briser la loi du silence pour dénoncer l'inacceptable.
À l'heure où l'actualité regorge de scandales sexuels, ce film sous tension vient apporter sa pièce à charge. Charlize Theron, à la fois actrice et productrice précise "Il m'a semblé avant tout important de revenir à l'histoire de ces femmes qui ont catapulté le monde dans ce mouvement qui ne cesse de grandir. C'était l'un des tout premiers procès pour harcèlement sexuel dans le cadre professionnel, et cela plus d'un an avant que n'éclate l'affaire Harvey Weinstein. Ça a donc vraiment été un événement précurseur.". Elle poursuit "Ce film parle de violation des droits des personnes, et ce n'est pas être partisan que de dénoncer cela. Nous devrions tous être libres d'agir selon nos convictions et de faire notre travail dans un environnement sûr."
Pour endosser le rôle de Megyn Kelly, animatrice de l'émission d'information du soir The Kelly File et se glisser dans sa peau, Charlize Theron passait près de trois heures par jour à se faire maquiller. Le résultat est tel que l'actrice est méconnaissable. À ce sujet, Kazu Hiro, maquilleur nommé aux Oscars pour son travail sur le film insiste "elle l'a fait parce qu'elle était profondément résolue à devenir cette femme".
Le scénariste Charles Randolph revient sur la performance de Nicole Kidman "Nicole livre une interprétation fascinante de Gretchen, enracinée dans son besoin viscéral d'être reconnue et admirée en tant que lauréate de concours de beauté, et en même temps dans sa confiance en elle typique du Midwest. Son personnage est constamment dans l'autodétermination : elle est convaincue qu'il faut s'en sortir seule, à la force du poignet.".
Margot Robbie, qui interprète Kayla, livre son ressenti : "Je ne pense pas que l'on ait encore réellement eu l'occasion d'explorer les zones grises de la révolution MeToo, et cela m'intéressait. J'apprécie que ce film ne se résume pas à une histoire de victimisation : il est beaucoup plus complexe que cela. J'ai été vraiment frappée par la façon dont Charles Randolph a abordé ce sujet à travers des personnages qui réagissent à ce qui se passe d'une manière franche et imprévisible.". Jay Roach, le réalisateur revient sur la manière dont l'actrice a abordé son rôle : "Margot est très analytique et elle s'est préparée en posant beaucoup de questions. Lors de notre première rencontre, elle avait codé chaque scène par couleur et annoté toutes les répliques. Ses questions étaient si judicieuses que Charles (Randolph) et moi les avons utilisées pour explorer davantage le personnage."
Ce film a reçu le label UGC M.