DES JOURS MEILLEURS
À la suite d’un accident de la route qui aurait pu tourner à la tragédie, Suzanne se voit retirer la garde de ses enfants. En traitement dans un centre pour alcooliques, elle se lie d’amitié avec Alice et Diane, deux femmes souffrant de la même dépendance. Denis, éducateur sportif abstinent, va les préparer à une thérapie de choc en forme d’objectif : les faire participer au rallye des Dunes, dans le désert marocain.
Pourquoi y aller : Les réalisateurs Elsa Bennett et Hippolyte Dard ont réussi à aborder la dépendance à l’alcool, et toutes les petites stratégies humaines pour s’en tirer, avec une extrême délicatesse et beaucoup d’humour. En résulte un long-métrage qui touche au cœur sur plusieurs registres. Celui de la plongée sans cliché dans l’univers clos des centres de désintoxication. Celui de la sororité servant de bouée de sauvetage quand vient la tempête de l’addiction. Celui des humanités à la dérive prêtes à réapprendre l’estime de soi si le challenge vaut le coup – en l’occurrence, un rallye dans le désert avec étapes, car « le sport freine les envies de consommer », comme l’explique Clovis Cornillac, impeccable en coach. La justesse des comédiens – de la bouleversante Valérie Bonneton à la pile électrique Sabrina Ouazani, sans oublier la justesse de Clovis Cornillac – donne à Des jours meilleurs son impeccable sobriété.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Des jours meilleurs, un film labellisé UGC Aime, à découvrir actuellement au cinéma.