LE DERNIER JAGUAR - ANIMAL EN DANGER, CINÉMA INSPIRÉ
Après Mia et le Lion blanc (2018) puis Le Loup et le Lion (2021), Gilles de Maistre boucle une trilogie placée sous le signe des animaux sauvages et de l’urgence de leur préservation, en faisant cap cette fois sur les terres amazoniennes, à la rencontre du jaguar. Avant lui, d’autres grands films ont plaidé pour la cause animale. Morceaux choisis.
LE DERNIER JAGUAR (2024)
Dans ce film qui brille aux couleurs mordorées de la jungle amazonienne, l’histoire de l’amitié entre une jeune fille rebelle et un jaguar noir ébène défie les lois de l’espace et du temps. Ouvert à une jeune génération férue d’écologie, sensible au destin de la planète, Le Dernier Jaguar émeut par le respect qu’il témoigne au vivant comme par sa fascinante héroïne griffue.
OKJA (2017)
Avant le cultissime Parasite (2019), Bong Joon-ho s’ illustrait avec cet inoubliable conte initiatique. Et imaginait pour l’occasion une sorte d'hippopotame géant aux yeux de biche, menacé par une firme agroalimentaire sans pitié et ami avec une fillette. Tout pour un spectaculaire film d’aventure à travers le monde, en connivence avec le combat animaliste et ses revendications.
DEUX FRÈRES (2004)
Passionné par les bêtes, le cinéaste Jean-Jacques Annaud leur a consacré L’Ours (1988) mais aussi cette épopée féline centrée sur deux tigres séparés de leur mère. Les deux frères évolueront ainsi dans deux sphères opposées, l’un dans la misère, l’autre dans l’opulence. Canevas digne d’une tragédie grecque, cette fois incarné par des animaux instrumentalisés par les hommes. Bouleversant.
SAUVEZ WILLY (1993)
Véritable phénomène à sa sortie, Sauvez Willy, très critique sur les conditions de détention des bêtes dans les parcs animaliers, a amorcé une importante prise de conscience sur la souffrance animale. Heureusement pour l’orque en captivité Willy, un enfant prend conscience de sa détresse et va tout faire pour l’en sortir; c’est le début d’une amitié devenue culte pour toute une génération.
AU HASARD BALTHAZAR (1966)
Précurseur, voire fondateur, le chefd’œuvre de Robert Bresson doit ce beau titre à son personnage principal : un âne. Personnification de l’innocence, de la placide sagesse de l’animal, Balthazar est adoré puis maltraité par des hommes capables, eux, d’une terrible cruauté. Porté par la troublante Anne Wiazemsky, le film a depuis la réputation de faire pleurer quiconque le regarde; vecteur idéal pour sensibiliser à la cause animale.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Le Dernier jaguar, à découvrir actuellement au cinéma.