EXPEND4BLES, QUAND LE CINÉMA GONFLE SES PECTORAUX
La cultissime équipe des Expendables se reforme pour un quatrième opus, avec au programme un casting renouvelé et une nouvelle mission risquée. On l’aura deviné : encore plus de stéroïdes, d’action et d’humour sont à prévoir dans ce bijou "All Stars" qui n’hésite pas à parodier le genre. L’occasion de nous pencher sur quelques films où le muscle est roi.
EXPEND4BLES (2023)
Aux côtés des "Expendables" Lee et Barney, alias Jason Statham et Sylvester Stallone, de nouvelles recrues font leur apparition - campées notamment par Megan Fox ou le rappeur 50 Cent. Et l’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit de sauver la planète d’une guerre nucléaire fomentée par des terroristes. Plus jouissif, plus extravagant que jamais, ce quatrième volet joue à fond la carte du grand spectacle sous testostérone. On en redemande.
BODYBUILDER (2014)
Parce qu'il n'y a pas que les Américains pour filmer des muscles, l’acteur-réalisateur Roschdy Zem signait il y a presque dix ans ce bouleversant mélodrame tout en biceps. À travers l’histoire d’un jeune à la dérive qu’on ramène chez un père culturiste – campé par le musculeux Yorin François Gauvin – qui l’avait abandonné, Bodybuilder raconte aussi cet univers depuis le regard étranger d’un fils.
MILLION DOLLAR BABY (2004)
Dans ce chef-d’œuvre qu’on doit à Clint Eastwood, une passionnée de boxe – formidable Hilary Swank – gravit les échelons avec l’aide d’un coach désabusé. Là aussi un puissant mélodrame. Le film use de la boxe et des muscles comme métaphore de la rage de vaincre ; principe tout à fait américain au moins depuis Schwarzenegger. Le tout au service d’une mise en scène qui tutoie souvent la perfection.
CONAN LE BARBARE (1982)
Après ses succès de culturiste, l’icône Arnold Schwarzenegger trouve en 1982 l’alliage idéal entre ses rêves de muscles et de cinéma: Conan le Barbare. Un film kitschissime, à l’image d’une période abondante où le bodybuilder devient un emblème d’accomplissement dans le pays des self-made men. Dans la peau de Conan, ancien esclave bien
décidé à prendre sa revanche sur la vie, Schwarzy apparaît comme une évidence.
GENTLEMAN JIM (1942)
Parmi les premiers sex-symbols masculins du cinéma, Errol Flynn pouvait lui aussi compter sur sa silhouette athlétique. Au point de camper le rôle d’un boxeur élégant dans Gentleman Jim, sous la caméra de Raoul Walsh. Tourné à la gloire de l’acteur, on l’y voit ainsi bander ses muscles lors de spectaculaires scènes de combat, inspiration majeure de Scorsese pour son Raging Bull en 1980.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Expenb4bles à retrouver actuellement au cinéma.