THE FLASH LES SECRETS DE LA FLASH MANIA
Voici le tout premier long-métrage centré sur Flash, alias Barry Allen, le super-héros hyper rapide imaginé par DC Comics. Cette fresque promet de nous mettre sens dessus dessous, en donnant second souffle au concept désormais bien connu de multivers... Retour, en vitesse, sur les essentiels du film.
UN PROJET MAUDIT
Si The Flash est bel et bien terminé, Hollywood en aura rêvé – ou cauchemardé – pendant plusieurs décennies. Le projet est initié dès 2004, quand l’industrie offre à David S. Goyer l’opportunité d’élaborer un script. Malheureusement, rien ne convient aux studios ; les scénaristes vont alors s’enchaîner, tout comme les versions du script. Elle est réécrite par environ 45 personnes au fil des ans ! Dans le métier, on appelle ça un film coincé dans le Development Hell (développement infernal).
FLASH BACK
À l’heure où les voyages spatio-temporels ou les aventures entre les multivers font tourner la tête des super-héros, Flash, alias Barry Allen, remonte lui aussi le temps et les dimensions pour empêcher le meurtre de sa mère. Or, tout ne se passe pas comme prévu: à l’instar de Spider-Man : No Way Home (2021), la mécanique se dérègle et l’ordre du monde s’en trouve changé. Au point que de vieux démons s’apprêtent à resurgir.
EZRA MILLER AU CASTING
Pressenti dès 2014 pour incarner le super-héros Flash, Ezra Miller est devenu entretemps une véritable icône. Révélé par ses rôles poignants dans We Need to Talk About Kevin (2011) et Le Monde de Charlie (2012), l’interprète de tout juste 30 ans s’est illustré depuis dans la Justice League. Et s’est récemment imposé comme une figure queer à Hollywood, en se déclarant ouvertement non-binaire en 2018. Une ascension marquée récemment par de nombreuses affaires judiciaires, toujours en cours.
BATMAN RETURNS
Dans le monde parallèle ici exploré par Flash, les super-héros n’ont pas tous le même visage. C’est notamment le cas de Batman, incarné ici par Michael Keaton, tout droit revenu des deux films cultes réalisés par Tim Burton. Idée géniale que d’avoir mis à profit le "multivers" pour ressusciter des figures générationnelles, dans la veine nostalgique entretenue récemment par les superproductions américaines.
UN CINÉASTE PROMETTEUR
Volontiers défricheuse de talents, la grande usine hollywoodienne a cette fois fait appel à un maître de l’horreur: Andrés Muschietti. Mondialement révélé par l’effrayant Mamá (2013), il a ensuite adapté le classique de Stephen King Ça en deux épisodes, avant de mettre ses talents au service de la Justice League. On sait trop bien que l’horreur et les super-héros ont en commun de nous faire vivre des sensations fortes.
Cet article est issu du Mag by UGC.
The Flash, à découvrir actuellement dans nos cinémas.