LA PETITE SIRÈNE, MAIS QUI EST HALLE BAILEY ?
Actrice et chanteuse dont la carrière décolle, la jeune Halle Bailey campe la mythique Ariel avec une aisance folle. Un rôle en or pour cette star en devenir, qui dit aussi l’impact des évolutions sociétales sur le géant Disney.
Voilà des mois que le nom de la nouvelle Ariel circulait: Halle Bailey. Encore méconnue du public français, cette Américaine de 23 ans est pourtant une star outre-Atlantique. Et elle le sera dans le monde entier à compter de sa consécration par Disney ; un triomphe presque logique au vu de son parcours, digne d’un conte de fées. Née en 2000, Halle s’impose d’abord dans la musique avec sa sœur Chloé. Les fillettes n’ont que 11 et 13 ans lorsqu’elles se lancent dans des reprises sur YouTube, encouragées par leur père. C’est par ce biais qu’elles vont se faire repérer par leur idole : Beyonce. Une signature sous le label de la star et un déménagement à Los Angeles plus tard, les voilà propulsées sous les projecteurs. Dans la Cité des anges, le duo dénommé Chloé x Halle carbure aux millions de vues et aux nominations pour les Grammy Awards. Entre les albums et les premières parties assurées aux concerts de Beyonce, les deux sœurs s’essaient à la comédie dans la série Grown-ish. Mais c’est Rob Marshall (Le Retour de Mary Poppins) qui tombe le premier sous leur charme. Au point d’offrir à Halle le rôle d’Ariel, comme pour parachever une carrière en pleine ascension. Choix judicieux : au-delà de sa jolie frimousse, l’actrice convainc surtout par sa voix puissante. De quoi donner un second souffle aux mythiques chansons du film, toutes réinterprétées pour l’occasion.
UNE SIRÈNE À LA PAGE
Comme un poisson dans l’eau, Halle Bailey rayonne de mille feux dans cette relecture du conte d’Andersen. Signe d’avancées sociétales majeures, y compris chez le géant du divertissement américain : son maintien d’une actrice noire pour interpréter Ariel, malgré l’indigne et bruyante polémique raciste qui aura accompagné ce choix. Preuve que Disney conscientise sa grande responsabilité auprès des jeunes générations. Et comprend à quel point ses fictions infusent un ordre du monde, qu’il s’agit aujourd’hui de rendre plus inclusif. Dans une veine tout aussi émancipatrice, la trame flambant neuve du remake préfère ainsi une Ariel moins docile et assujettie que celle du film de 1989. Nul doute que cette sirène 2.0 a hérité de l’assurance de Halle Bailey. Malgré les attaques qu’elle subit depuis déjà trois ans, l’actrice ne cesse de braver montagnes et océans.
Cet article est issu du Mag by UGC.
La Petite Sirène, à découvrir actuellement dans nos cinémas.