MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ CES FÉLINS QUI CRÈVENT L’ÉCRAN
Après le superbe Aïlo: Une Odyssée en Laponie (2019), le cinéaste animalier Guillaume Maidatchevsky immortalise le destin d’un chaton adopté par une fillette intrépide. À travers le parcours de Rroû, il donne à voir une nouvelle facette de ces félins qu’on ne se lasse pas d’observer; y compris au cinéma ! Pour l’occasion, retour sur 5 chats qui n’ont rien à envier aux stars du grand écran.
MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ, 2023
Adapté d’un roman paru en 1931, Mon chat et moi, La grande aventure de Rroû conte l’apprivoisement mutuel d’une fillette et du félin qu’elle adopte. Conté "à hauteur de chat", le film est d’autant plus moderne qu’il a le souci de l’authenticité : Rroû est un animal, un vrai, qu’on prend le temps de voir grandir. Quitte à ce qu’il nous échappe, car les "vrais" animaux sont plus sauvages que ceux des films d’animation.
LES ARISTOCHATS, 1970
Classique de la maison Disney, Les Aristochats est une ode au Paris des années 1910, à la musique jazz... et aux chats ! Avant Titanic, c’est aussi une histoire d’amour rebelle entre la féline bourgeoise Duchesse et le chat de gouttière Thomas O’Malley. Ce dernier a marqué l’histoire de Disney par sa gouaille et ses talents de musicien, à l’occasion d’une scène de concert endiablée.
DIAMANTS SUR CANAPÉ, 1961
S’il s’appelle sobrement "Chat" dans le culte Diamants sur canapé, on le connaît sous son vrai nom d’Orangey. Seul chat à avoir obtenu deux récompenses à Hollywood pour ses prestations, Orangey a aussi "donné la réplique" aux plus grandes stars... y compris à Audrey Hepburn dans le film de Blake Edwards, lorsqu’elle cherche désespérément son "Chat" sous une pluie battante. Inoubliable.
MON VOISIN TOTORO, 1988
En voilà un chat pas comme les autres, imaginé par le maître de l’animation japonaise Hayao Miyazaki. Et pour cause : ici, le félin n’est pas tant un animal de compagnie... qu’un large véhicule tous feux dehors. C’est lui qui récupère la peluche géante Totoro sur le bas-côté, sous les yeux ébahis des deux héroïnes. Une vision de cinéma comme on en fait peu, tout à la fois loufoque et mélancolique.
LE CHAT DU RABBIN, 2011
Auteur de bande dessinée, Joann Sfar a notamment bâti son succès avec un chat ; précisément "Le chat du rabbin" tel qu’on le surnomme dans l’Alger des années 1920. Après la BD à succès, son adaptation consacre ce félin plus rusé encore que les humains. Volontiers cynique, ce chat se fait ainsi le témoin du sectarisme religieux et du colonialisme. Le tout à travers un conte orientaliste au trait subtil.
Cet article ets issu du Mag by UGC.
Mon chat et moi, La grande aventure de Rroû, à découvrir actuellement dans nos cinémas.